07 juillet 2008

A la rencontre de Paulo Sergio Perdigao

Dimanche, direction Tréon dans le 28, pour aller voir un stage de dressage donné par Paulo Sergio Perdigao (photo : Simoun), écuyer de l'école portugaise d'art équestre de Queluz, élève de Luis Valença et spécialiste des longues rênes.

C'est grâce à Sophie que j'ai eu connaissance de ce stage. Et, petit aparté, c'est aussi grâce à Sophie que j'ai trouvé Jade cinq ans auparavant ! J'ai donc rencontré son beau brun Hamilton, qu'elle avait présenté sur la liste Shagan, et dont je suivais les aventures régulièrement sur cette même liste. C'est un joli modèle compact, croupe ronde, dos court, pas trop grand, juste comme j'aime bien !

C'était l'occasion de voir aussi le joli Néo, petit barbe pinto de Nadège Miklas, éthologue (scientifique) équin. Il est beau comme un coeur, tout en rondeur, une belle encolure, et encore plus quand il est au travail, léger sur ses 4 rênes. Il a donné plusieurs foulées de pas espagnol enthousiaste, tout fier d'avoir compris le principe de marcher et lever la jambette ! Et la petite phrase de Sergio, "la basse école est acquise", a dû bien faire plaisir à sa cavalière !

Sergio Perdigao est attentif à tout durant l'heure de cours particulière donnée à chaque couple cavalier/cheval. Je le voyais guider pas à pas, figure après figure, les cavalières, épier tout le corps du cheval et demander une correction par-ci par-là, pour les mener à réussir un mouvement plus complexe. Enchaînement de cercle, sortie de cercle en épaule en dedans, diagonale, changement de main, cercle, appuyer à gauche, appuyer à droite, à nouveau appuyer à gauche pour rejoindre la piste, sans oublier demi pirouette, piaffer, appuyer au galop, etc... Une figure inconnue pour moi : ligne 3/4. Je ne savais pas que ça existait ! Sergio s'adaptait aussi au niveau de chaque couple, demandant plus de bases et moins de manoeuvres s'il le fallait.


Et puis, le plus parlant, c'est le visage des cavalières, à la fois émues, surprises et heureuses, quand leur cheval leur offre le beau mouvement sous le coaching de l'écuyer. J'ai ainsi vu Hamilton offrir une belle pirouette au galop à Sophie. On ne savait pas si elle allait rire ou pleurer... Elle n'en revenait pas elle-même !

Un stage qui donne envie d'y arriver !

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