Evidemment, j'ai été au Salon du Cheval.
Je m'étais dit que cette année, j'allais changer un peu mais c'était plus fort que moi : il a fallu que je regarde la démo de Andy cette année encore.
Même s'il n'y avait rien de neuf, que Oakies me semble moins réactive, moins légère, c'était toujours un plaisir de les voir évoluer. On sent clairement la communication qu'il y a entre eux.
Sa démo commence par quelques changements de pied au galop à la corde, puis en liberté où Oakies nous sort son panache. Ensuite en selle de dressage et filet où Andy démontre qu'il communique avec son assiette et ses jambes plus qu'avec ses rênes. CQFD lorsqu'il retire le filet avec une Oakies en place par le stimuli d'une cordelette autour de l'encolure ou quelques crins levés du bout des doigts.
Le plus important est que Oakies est d'accord pour faire ce que Andy lui demande.
Après ça, place à d'autres démonstrations qui nous transportent dans un monde différent, où le cheval peu serein, inquiet, trépignant, se bat avec une embouchure à levier tenue par une main dure parfois carrément brutale qui retient son envie de fuir. Les autres cavaliers en avaient tout aussi "plein les mains". C'est le jour et la nuit avec Andy !
Mais le plus important vient après. J'ai vu une haflinger montée western avec une corde de licol de pré autour de l'encolure. Certes, le cavalier communiquait avec son cheval ; physiquement, il faisait ce qu'avait fait Andy : contrôler les allures et la direction sans rênes. Mais le cavalier montait "en force", de manère flagrante dans ses mains (tirant sur la longe du licol à l'étrangler), parfois avec la longe remontée vers la nuque quand la jument ne répondait pas bien ou lui échappait un peu. La jument fulminait, fouaillait de la queue, secouait la tête. Je n'avais pas l'impression qu'elle était d'accord mais elle faisait quand même, montrant tout le "bien" qu'elle pensait.
Finalement, l'important n'est pas de faire, mais comment on le fait.
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